Le Marquis de Sade.

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Ecrivain français , philosophe ,libertin , hédoniste ,et athé , plus connu sous le nom de marquis de Sade. On ne peut que rappeler l ' influence oblique du marquis de Sade sur le roman noir : s ' il récuse le surnaturel , son oeuvre radicale , hors norme , s ' inscrit et participe de cette histoire littéraire. Il reste beaucoup à en dire , mais , de toute évidence , Sade n ' est pas sans un quelconque rapport avec l ' émergence de la " Gothic Novel " .C ' est même un euphémisme.Là ou le Gothique effleur la surface , a recours aux ellipses , aux formules alambiquées , Sade se montre "cru - elle - ment "descriptif.La disparition de Salo ou les 120 journées de Sodome tout au long du XIX e siècle fausse en quelque sorte le donne pour apprécier son rôle dans le champ littéraire sombre.En revanche , les contemporains du marquis ont pu mesurer son immense et unique contribution au genre noir à travers " Justine " , et plus exactement à travers sa seconde version , encore plus Gothique que la 1ère en ce qui concerne l ' espace.C ' est en effet dans le huis clos d ' une abbaye dévoyée , l ' abbaye de Sainte - Marie - aux -Bois , qu eRoland et sa complice se chargent de l ' éducation de Justine , conclue par la pendaison de Roland s ' infligeant la petite mort dans la grande.Comme le notent ses commentateurs : "Les hommes savent qu ' il existe en eux , comme dans le château de Roland , des caves et un souterrain ou ils enfouissent leurs secrets ".

Heuuuu... Je sais pas si le mouvement gothique est réellement à rattacher au Marquis de Sade. Je pensais plutôt à Lautréammont avec les "Chants de Maldoror" mais Sade, c'est extrême comme littérature et je pense qu'il faut prendre "des gants" quand on parle de lui pour éviter de se faire pièger par l'illusion de liberté qu'il donne. Je crois que pour lire Sade, deux préjugés sont à mettre de côté: 1) le considérer comme un écrivain prônant la liberté (car c'est loin d'être le cas) et 2) passer outre tout les détails "pornographiques" de ses récits.
Après on peut juger de ses idées, selon moi. Mais je trouve ça vraiment dangereux de coller l'étiquette "Sade" sur le mouvement goth, sous prétexte que ses romans sont noirs, cruels et cyniques. Lautréamont j'aurai préferé ^^.
Voilà.

L'association inconditionnelle n'est certes pas juste, Tantale, mais en l'occurrence il s'agit seulement d'une des multiples inspirations du mouvement gothique.
Lautréamont correspond lui à une autre influence, majeur celle là, qu'est le romantisme.

La décadence parfois contenue dans l’imagerie gothique est effectivement à chercher du côté du Marquis de Sade (1740-1814) et de ses œuvres scandaleuses, basées sur l’idée que le bonheur se trouve dans la recherche du plaisir (sexuel, notamment), sans limite et au-delà des tabous de l’époque, même si, derrière le sadisme, il y a aussi un refus des contraintes sociales.